Ils font la singularité de l’œuvre de M. Gueffen dans les années 80 et se mettent dans tous leurs états.
Les regards droits de ces femmes surplombent des corps vêtus de robes imposantes qui leurs tombent jusqu’aux pieds. Silhouettes cachées sous la lourdeur du tissu, elles ont des allures d’armures féminines faites de plis mous et répétés.
Comme des sculptures antiques magnifiées par des kilomètres de tissus, les femmes de M. Gueffen sont fièrement attifées de larges étoffes.
Quels qu’ils soient, faits de plis harmonieux ou de lignes tortueuses, ces habits renvoient à la complexité dans laquelle se trouve leur auteur et nous montrent son style unique.
Tantôt précieux et multiples, composés de creux infinis et de bourrelets saillants, ces drapés se font, avec le temps, plus brutaux et tendent vers un expressionnisme tourmenté.