...

Erik Koch

(1933-2024)

Fouchault dans son atelier

Erik Koch est né en 1933 à Esbjerg, au Danemark. Enfant unique, il reçoit une éducation rigoureuse : ses parents le destinent à une carrière stable, convaincus qu’il deviendra dentiste. Mais très tôt, le jeune homme ressent un appel irrésistible pour la peinture. Promis à suivre une voie ordinaire, il choisit de risquer l’extraordinaire.

En 1954, à vingt et un ans, il embarque sur un bateau pour les États-Unis après un long voyage depuis le Danemark. Arrivé à Los Angeles, il suit des cours du soir avant que sa professeure ne l’encourage à rejoindre l’école de Hans Hofmann à New York, l’un des maîtres de l’expressionnisme abstrait. Déterminé, Erik traverse le pays en auto-stop pour rencontrer celui qui deviendra son mentor. Entre 1955 et 1957, il travaille à ses côtés à New York et à Provincetown, s’immergeant dans le foisonnement artistique de l’après-guerre américain.

Ces années sont marquées par l’effervescence des fifties. Dans le sillage de Pollock, De Kooning, Hofmann et leurs pairs du Eighth Street Club, les artistes explorent la couleur, la lumière et le geste avec une liberté nouvelle. C’est dans cette atmosphère vibrante qu’Erik Koch forge son langage pictural. Il élabore un travail d’abstraction qu’il décrit comme une « poésie plastique pure », oscillant entre la rigueur constructive héritée du géométrisme et une sensualité de la matière. Pour lui, l’art ne se contente pas de représenter : il manifeste une présence, engage le spectateur dans une expérience directe et vivante.

Entre 1965 et 1979, Erik Koch participe à plusieurs expositions collectives à Londres, New York et Paris. En parallèle, il enseigne la peinture, une pratique qui le passionne profondément. De 1975 à 1980, il dirige le programme d’art de la State University of New York, enseigne à l’Université du Rhode Island durant les cours d’été, puis prend la tête de la section d’art à l’Université Schiller.

Erik Koch a dédié sa vie à une recherche picturale exigeante et poétique. Son œuvre s’enracine dans une tension entre construction et liberté, entre méditation et énergie vitale. Chaque toile est une affirmation d’existence, une trace du dialogue qu’il entretient avec la couleur et la lumière.

Leopold Cottineau et Izabeau Jousse

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Nous vous tiendrons informé(e) de nos actualités

Chaleureusement, Léopold et Izabeau

Vous avez bien été abonné à la newsletter

Il y a eu une erreur en essayant d’envoyer votre demande. Veuillez essayer à nouveau.