
Grand coloriste, il interprète les leçons du cubisme grâce aux femmes, les grandes inspiratrices de sa vie. Ces tableaux, ce sont des tètes rondes et des cous coniques, des corps aux formes simplifiées pas si sages que ça. Des éventails qui prolongent des mains, hommage à Velasquez. Ce sont des personnages qui vous regardent dans les yeux et pourtant sont ailleurs. Des icônes un peu pop, prêtes à sortir du cadre.
Cette série de tableaux a été exposée pour la dernière fois à Londres en 1974. Dissimulées dans l’ombre depuis des décennies, les oeuvres sortent à présent de leur cachette.